La bible nous dit que Noé trouva grâce aux yeux de l'Eternel. Savez-vous pourquoi ? Parce que Noé crut en Dieu.
« Croire, c’est accepter notre incapacité à user de notre liberté avec justesse. »
Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, la terre devint rapidement corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. La Bible nous précise que Dieu fut affligé en son cœur.Tout au commencement de la Bible (Genèse chapitre 6), nous constatons que : « L'Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal (Genèse 6 v. 5) ».
Quel est le degré de méchanceté et de corruption qui a obligé Dieu à intervenir, nul ne le sait ! Toujours est-il que la fin de toute chose fut arrêtée par Dieu. Il jugea l’humanité et envoya un déluge, Il fit pleuvoir sur la terre quarante jours et quarante nuits. Ce fut la fin... le péché fut éradiqué de la surface de la terre !
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Les choses ont-elles changé ? Les hommes ont-ils retenu la leçon, ont-ils pris de la distance par rapport à leur comportement ? Malheureusement le cœur de l’homme est resté le même. Force est de constater que la passion l’emporte toujours sur la raison ! La méchanceté demeure, et les pensées des hommes se tournent de plus en plus vers le mal. L’humanité n’a jamais été autant agressée dans ses fondements que de nos jours. La société est touchée et meurtrie, jusqu’au plus profond de son « âme » dans tous les secteurs.
Rousseau avait dit que l’homme naît bon mais que c’est la société qui le corrompt ! L’apôtre Paul nous dit que nous sommes corrompus par nature et non pas par culture. Quel contraste !
Chaque génération qui repousse son Créateur reproduit systématiquement les mêmes erreurs. Pourquoi n'arrivons-nous pas à nous sortir de ce schéma suicidaire ? Parce qu'au delà de ses aspirations de paix et de bien être pour tous, le cœur de l’homme reste mauvais : « Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies (Matthieu 15 v. 19) ».
C’est navrant mais c’est comme cela...le cœur de l’homme est mauvais et ce n’est pas en s’obstinant à vouloir changer la société que les choses iront mieux. Seul un retour à Dieu peut transformer un vase vil en un vase d’honneur...
« Si nous purifions le judaïsme des pharisiens et le christianisme enseigné par Jésus de tout ce qui est venu ensuite... nous avons une religion capable de préserver le monde de tous les malaises sociaux. Tout le monde a le devoir sacré de faire de son mieux pour le triomphe de cette religion ». (Albert Einstein).
Dieu est-Il responsable de ce grand gâchis, comme d’aucun aime à penser ? Lui qui a créé sa créature libre de ses propres choix. Comme il est facile de se déresponsabiliser en accusant sans chercher à comprendre.
Un deuxième déluge
Mais dans Son amour, Dieu n’est pas resté les bras croisés ? Il ne s’est pas détourné de Sa créature ? Alors il y a près de 2000 ans, il a imaginé un deuxième déluge. Souhaitant une nouvelle fois solutionner le problème majeur du péché, il a imaginé un plan de salut, et couvert la terre d’un deuxième déluge. Un déluge spirituel, une pluie de miséricorde ! Ce plan ne devait pas servir, cette fois-ci, à juger les hommes pour les faire périr, mais à les sauver de l’intérieur d’eux-mêmes ; juste à faire périr la corruption de leur cœur afin d’hériter la vie éternelle : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle (Jean 3 v. 16) ».
Il nous faut bien comprendre que le Seigneur Jésus-Christ fut crucifié pour porter tous les cœurs corrompus, tous les péchés du monde. Il est devenu le seul médiateur entre Dieu et l’homme. Tous les hommes ont besoin de ce soin, même les soi-disant bonnes personnes, parce qu’en « Adam », nous avons tous péché.
Le soin dont nous parlons n’est autre que le sang sans tache et sans défaut du Christ. Son sang est seul capable de purifier et de laver le cœur de l’homme. Le sacrifice de Jésus-Christ, ce qu’Il a accompli sur la croix nous prouve non seulement l’amour de Dieu, mais également la possibilité offerte d’entrer dans une nouvelle relation avec Lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé : « Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui (Jean 3 v. 17) ».
Mais prenons bien garde à nous-mêmes, car ce déluge apporte aussi un jugement contre toute impiété et toute injustice. Celui qui s’obstine à ne pas vouloir croire « est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière... (Jean 3 v. 18) ».
Dieu se refuse d’être laxiste, de justifier le mal. Celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. C’est bien connu, « les biens portants n'ont pas besoin de médecin », pourtant, ils se privent de découvrir l'amour infini de Dieu.
Mais pour celui qui croit !
« Mais Noé trouva grâce aux yeux de l'Eternel ». Savez-vous pourquoi ? Parce que Noé crut en Dieu. En effet, l'Évangile est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit. La Bible explique d’une façon remarquable les détails du chemin du salut. Celui qui ne connaissait aucun péché, Dieu le fit péché pour nous. Par la foi, nous comprenons que le Christ a subi le châtiment à notre place, et que son sang nous purifie donc de toute corruption, de toute méchanceté, de tout péché...
« Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu (Éphésiens 2 v. 8) ».
C’est cela la bonne nouvelle de l’Évangile. Désirons-nous choisir cette conviction qui change tout, qui modifie en profondeur le cœur de l’homme ? Désirons-nous être au bénéfice de ce déluge de l’amour de Dieu. N’endurcissons pas notre cœur, mais approchons-nous sans crainte de cette lumière, seule capable de nous sortir de l’ombre.
Croire signifie que l’homme se reconnaît comme pécheur coupable et perdu, et qu’il reçoit le Seigneur Jésus comme sa seule espérance de salut. Croire, c’est accepter notre incapacité à user de notre liberté avec justesse. C’est aussi donner la possibilité à Dieu de reprendre sa place dans notre perspective humaine, et de nous rendre plus juste.
« Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Crois au Seigneur Jésus (Actes 16 v. 30) ».
Cher amis, que le Seigneur vous fasse grâce.
Frédéric Gabelle
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« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé ».
Jean chapitre 6 v. 37 et 38