« Le véritable bonheur se trouve auprès de Dieu, et sans Dieu il n'existe pas ».
La jeunesse se révolte de plus en plus contre les hypocrisies indéniables, les inégalités de toutes sortes, les innombrables injustices. En fait, pour des multitudes aujourd’hui, il n'existe plus ni bien ni mal. Qu'y a-t-il derrière ces négations et ce refus de toute morale ? Rien d'autre que l'orgueil et l'égoïsme, c'est-à-dire le fond du cœur humain depuis que le péché est entré dans le monde : « Par un seul homme, nous dit la Bible, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort » (Romains 5 v. 12). Actuellement, seule la jouissance de la créature compte et beaucoup crient à plein gosier : interdit d’interdire, développons notre personnalité, émancipons-nous de toutes contraintes, et profitons sans limite de la vie présente ! Mais cette exaltation du moi aboutit à un monstrueux paysage social, où la violence, le mensonge et l'immoralité s’entrechoquent.
A contrario, l'amour est le don de soi, non le désir de posséder ; le renoncement de l'être, et non son affirmation égoïste : Il peut être feint, hélas ! Mais l'amour véritable reste la seule et impérissable valeur sûre. L'exemple suprême de l'amour vrai, nous l'avons en Jésus-Christ donnant sa vie pour une humanité perdue. « Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous » (1 Jean 3 v. 16). Et nous l'avons en Dieu lui-même qui « a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3 v. 16).
Le pain ne suffit pas.
Il est assez curieux de relever ce propos de Jean Jaurès, le grand tribun socialiste du début du 20ème siècle : « Le jour où vous aurez donné à l'ouvrier de quoi vivre largement, vous n'aurez pas encore fait son bonheur. Il y a des biens éternels dont la créature humaine ne saurait se passer ».
L'histoire, et particulièrement celle de notre siècle, a justifié cette parole. D'une manière générale les hommes ont vu leurs conditions de vie s'améliorer, mais ils n'ont pas trouvé le bonheur. C'est dans les pays les plus riches que l'on peut constater le plus grand désordre et l'immoralité la plus poussée. C'est dans les classes bourgeoises que l'on rencontre le plus de maladies nerveuses et de suicides. L'homme du 21e siècle a trouvé les secrets du confort, de la prospérité, mais non celui du vrai bonheur du cœur.
Le bonheur.
Le véritable bonheur se trouve auprès de Dieu, et sans Dieu il n'existe pas. Loin de Dieu vous trouverez peut-être le plaisir, des joies factices et passagères, mais pas le vrai bonheur de l’âme. Qu'est-il ce bonheur ? C'est vivre avec Dieu. Mais pour cela il faut d'abord et avant tout avoir réglé avec Lui la question de nos péchés qui nous séparent de sa présence. Comment ôter ces péchés ? Nous ne le pouvons pas par nous-mêmes, seul Dieu en a le pouvoir. En vertu du sacrifice de Christ accompli à la croix, Dieu pardonne à tous ceux qui croient en Lui.
« Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l'Eternel ! Heureux ceux qui gardent ses préceptes, qui le cherchent de tout leur cœur » (Psaume 119 v. 1).
Ce verset nous décrit l’état d’une personne qui, égarée autrefois dans les voies du monde, a trouvé, en revenant à Dieu, le bonheur qu’elle n’avait rencontré nulle part ailleurs. Ce bonheur consiste à marcher dans une intégrité qui est le produit d’une communion fidèle avec tout ce que la Bible proclame. « Bienheureux », disait le Seigneur, « sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11 v. 28).
Le grand sujet de la Bible est le Christ, le Fils de Dieu : « Je me confierai en Lui » (Hébreux 2 v. 13). Cette seule expression caractérise la vie de tout homme ici-bas qui cherche le bonheur. Or, pour se confier en Lui, il faut chercher à le connaître. C’est la connaissance de sa toute-puissance qui nous remplit de bonheur. Toute la vie du Christ a été celle d’une confiance ininterrompue en son Père céleste. Au plus fort de ses souffrances, quand il offrait avec de grands cris et avec larmes sa vie pour l’humanité, jamais cette confiance n’a été ébranlée, jamais il n’a été confus, jamais le mot « Bienheureux » ne lui a été retiré.
Cette confiance dépend pour nous de notre connaissance du Seigneur Jésus-Christ et des ressources qui sont en Lui. C'est le chemin que Dieu a ouvert aux hommes : il n'y en aura jamais d'autre. L'avez-vous pris ?
Cher amis, que le Seigneur vous fasse grâce.
Frédéric Gabelle
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« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé ».
Jean chapitre 6 v. 37 et 38