« Pour que l'union devienne possible avec Dieu, il faut que l'homme
accepte et s'approprie la rédemption opérée par Jésus-Christ. »
D’aucuns pourraient se poser la question : Quelle est donc la richesse de cette grâce ? Comment peut-elle vaincre la condamnation du péché ? Que nous apporte-t-elle concrètement pour nous aujourd’hui ? Je vous propose d’aborder ce thème brièvement. La grâce étant le centre de toute l’œuvre de Dieu, voici quelques vérités tirées de ce passage de la Bible : « En Jésus-Christ nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce... (Éphésiens 1 v. 7) ».
Le « sang », centre de tout !
Dans de nombreux passages, la Bible nous relate que le Seigneur Jésus-Christ a versé son sang. Quelle est donc la signification et la fonction du « sang » ?
Comme la plupart des peuples orientaux, les Hébreux ont considéré le sang avec un sentiment de crainte religieuse : Il était à leurs yeux chose sacrée parce qu'ils y voyaient le véhicule de la vie. La Bible va plus loin en nous montrant en Lévitique 17 que le sang sert à l’expiation, et qu’elle se fait sur un autel. L’œuvre du sang est devant Dieu de sorte qu’Il considère les péchés des hommes comme ayant été retirés : « sans effusion de sang il n'y a pas de pardon (Hébreux 9 v. 22) ».
Voilà pourquoi la foi dans le sang du Christ, versé à la croix, purifie aujourd’hui notre conscience. De sorte que nous puissions à chaque instant, librement et hardiment, nous approcher de Dieu. Avec le sang, il y a pardon des péchés, donnant ainsi la paix de Dieu. C’est uniquement le péché qui nous sépare de Dieu. Les hommes ont inventé mille procédés sensés apporter la paix et la liberté intérieure ; mais seul le sang en est capable, c’est cela « la richesse de sa grâce ».
« Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine (Ésaïe 1 v. 18) ». Qu’est que cela signifie ? Et bien que chaque cicatrice et trace de nos péchés peuvent être effacées, comme si nous n’avions jamais péché. Bien qu’il n’y ait rien de bon en nous, devant Dieu, à Ses yeux, nos péchés sont ôtés.
Le sang de Jésus-Christ nous purifie de nos péchés devant Dieu, de sorte que Dieu ne voit aucune injustice en nous. Voyez-vous, la bonne nouvelle du royaume de Dieu ne se trouve pas seulement dans la naissance de Christ, mais bien dans Sa mort et Sa résurrection. En croyant en Lui, nous pouvons expérimenter maintenant la justification grâce à Son sang.
« Car en ce jour on fera l'expiation pour vous, afin de vous purifier : Vous serez purifiés de tous vos péchés devant l'Eternel (Lévitique 16 v. 30) ». Intérieurement, le sang purifie notre conscience, de sorte que nous ne ressentons plus la condamnation pour nos péchés, qu’il n’y a plus de barrière entre Dieu et nous : « En Jésus-Christ nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés ». Seul le sang nous débarrasse de l’accusation qui accable notre cœur jour et nuit.
Deux exemples
Dieu avait promis à Son peuple que quand il pècherait, Il accepterait l’holocauste d’un agneau sans défaut comme réconciliation pour le péché. Le sang de l’agneau paie pour le péché des hommes au lieu de leur propre sang.
1) Aux chapitres 22 à 24 du Livre des Nombres, un dénommé Balaam est mandaté par Balak, roi de Moab, pour maudire les Israélites qui, après avoir franchi le désert, traversaient ses territoires vers le pays de Canaan. Le mal fut changé en bien dans le sens où Dieu imposa au contraire à Balaam de bénir Son peuple. Par sa bouche, Dieu va révéler Sa vision personnelle sur Son peuple : « Il n'aperçoit point d'iniquité en Jacob, Il ne voit point d'injustice en Israël ; l'Eternel, son Dieu, est avec lui, Il est son roi, l'objet de son allégresse (Nombres 23 v. 21) ».
N’y avait-il pas de péchés au sein du peuple ? Bien évidement, mais il se trouvait au milieu d’eux le sang des sacrifices pour l’expiation des péchés.
2) L’agneau pour un juif, c’est d’abord l’animal immolé chaque jour dans le temple de Jérusalem pour purifier le peuple de ses péchés. Dans le livre de l’exode, nous pouvons y lire la libération du peuple de Dieu de l’esclavage. La nuit de la libération d’Égypte, l’agneau fut consommé par les Hébreux et son sang répandu sur le linteau des habitations.
Moïse précisait au peuple que « désormais, chaque année, ce même rite rappellera que Dieu est passé parmi vous sans vous condamner. Le sang de l’agneau est signe de votre justification ». Ce peuple était-il sans péché ? Non, mais c’est le sang qui leur a obtenu le salut.
Ces textes imagent parfaitement la volonté de Dieu de sauver Sa créature de la condamnation de son péché. Ils préfiguraient le sacrifice de Jésus-Christ sur la croix. Il veut qu'aucun de nous ne périsse. Ces sacrifices d’agneaux représentaient précisément « Le » sacrifice par excellence : Jésus Christ. Il est « l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde (Jean 1 v. 29) ». Par Son sang, une fois pour toute.
Ami lecteur, ne te prive pas de la grâce de Dieu... !
Pour nous aujourd’hui !
Mais il n'est pas au pouvoir de l'homme de se racheter, de se transformer, de se renouveler, même s'il en éprouve la volonté. Le péché l'a rendu impuissant parce qu'il a troublé la source même de sa vie, et nul être terrestre ne peut de lui-même « naître de nouveau». S'il y a pour l'homme un salut, ce salut ne peut venir que de Dieu. Irréalisable par l'homme, une rédemption est nécessaire pour qu’il ne soit pas abandonné à la perdition ; Dieu, étant tout amour en même temps que toute sagesse a voulu et a effectué la rédemption de l'homme.
Le mal être de nombreux cœurs dans ce monde n’est pas une fatalité. Pour celui et celle, qu’elle que soit son parcours de vie, qui souhaite placer sa confiance en Jésus-Christ, il ne tardera pas à découvrir pour sa propre vie, les réalités pratiques de la « rédemption ».
Je me souviens personnellement de ma réponse donnée à une personne qui pliait sous l’accusation de son péché : « Ton problème, ne se trouve pas dans le fait que tu pèches, mais dans ton ignorance concernant la valeur du sang de Jésus-Christ ».
Ainsi le pécheur peut, par Jésus-Christ, trouver la délivrance, l'affranchissement. Par le Médiateur que Dieu a voulu et qu'Il a proposé, Jésus-Christ l'homme saint, le rapport est rétabli avec l'humanité ; « il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ (Romains 8 v. 1) ». Mais pour que l'union devienne possible, il faut que l'homme réponde à l'appel de Dieu, accepte et s'approprie la rédemption opérée par Jésus-Christ.
« Le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 6 v. 23) ».
Cher amis, que le Seigneur vous fasse grâce.
Frédéric Gabelle
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« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé ».
Jean chapitre 6 v. 37 et 38